Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique ?
Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique ?
Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, l’activité humaine a pris une ampleur telle qu’elle épuise la planète et bouleverse les équilibres naturels qui régissent la vie sur Terre. Nous prélevons, exploitons, détruisons et construisons sans nous soucier des conséquences. Ou plutôt devrions-nous dire LA conséquence : le réchauffement climatique. En effet, tous les évènements que nous connaissons à l’heure actuelle ont une origine climatique proche ou lointaine. Pour faire simple, en quelques centaines d’années, l’Homme a réussi à déstabiliser l’équilibre d’une planète vieille de 4,5 milliards d’années. Le réchauffement climatique n’est donc plus une hypothèse. C’est une réalité à laquelle doivent déjà faire face certaines populations du globe. Alors quelles sont les causes et les conséquences du réchauffement climatique ? Et quelles solutions s’offrent à nous pour y remédier ?
Le réchauffement climatique est induit par une forte augmentation de l’émission de gaz à effet de serre. Ces gaz sont naturellement présents dans l’atmosphère et régulent la température de la planète. Mais la concentration croissante de gaz à effet de serre dans l’atmosphère a une énorme incidence sur les mécanismes météorologiques. C’est ainsi que l’on constate une élévation des températures, une modification des courants atmosphériques, une perturbation des couloirs océaniques, et tous ces éléments ont eux aussi des conséquences.
La température augmente, donc les glaciers fondent, c’est une évidence. Les calottes glaciaires polaires sont en train de disparaître, entraînant une augmentation du niveau des océans, qui entraîne à son tour des bouleversements catastrophiques :
Inondations ;
Érosion des littoraux ;
Disparition de zones de faible altitude. Calcutta, La Haye, Shanghai, sont des villes menacées par la montée des eaux.
Les scientifiques estiment que le niveau des mers est monté de 20 centimètres depuis 1900, et qu’il continue à augmenter de 3,3 mm par an environ.
Le réchauffement climatique est également à l’origine de grandes catastrophes météorologiques, de plus en plus fréquentes. Ces catastrophes déséquilibrent les écosystèmes et entraînent la disparition de nombreuses espèces animales ou végétales. Épisodes de pluies torrentielles, inondations à répétition, vagues de chaleur, tsunamis, cyclones, incendies de forêt sont autant de phénomènes subis également par les populations.
Nous ne sommes pas égaux devant le réchauffement climatique. Si cette notion peut paraître encore abstraite dans certains pays, d’autres parties du globe sont touchées de plein fouet. Le Bangladesh, le Sri Lanka, l’Inde sont fortement impactés par les catastrophes naturelles induites par le réchauffement climatique. Certains pays insulaires sont menacés de disparition, comme les Maldives. Les conséquences sont dramatiques. Des populations perdent tout, se retrouvant dans le dénuement total et condamnées à l’exode. La notion de réfugié climatique s’impose. Pour exemple, les habitants de Bikini, petit atoll du Pacifique, ont déjà demandé l’asile climatique aux États-Unis. À ce jour, plus de 25 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur région ou leur pays. L’ONU estime qu’elles seront 250 millions d’ici 2050.
L’agriculture, la pêche, les ressources en eau sont fortement impactées par le réchauffement climatique. La Banque alimentaire et l’ONU estiment que plus de 100 millions de personnes sont susceptibles de connaître une pauvreté extrême et que près de 600 millions seraient exposées à la malnutrition d’ici 2080.
Le GIEC, Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, est en charge de l’étude de l’évolution du climat. À ce titre, il évalue régulièrement les impacts du réchauffement climatique sur notre environnement. Il essaie d’en prévoir les conséquences et émet des recommandations. En France, c’est l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique, l’ONERC, qui relaie les travaux du GIEC.
L’atténuation du réchauffement climatique passe obligatoirement par une réduction de la hausse de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les projets qui voient aujourd’hui le jour doivent tenir compte des facteurs environnementaux, de façon à limiter au maximum leur impact sur la planète.
Le bouleversement climatique avéré fait émerger la notion d’adaptation. En effet, le mieux à faire devant l’inévitable est de s’y préparer. Nous pourrions également parler d’anticipation. Par exemple, sachant que le niveau des océans est à la hausse, évitons d’urbaniser les zones littorales. Arrêtons de cultiver des plantes gourmandes en eau là où elle fait défaut.
Les lois de la Nature sont infiniment plus puissantes que toutes nos lois économiques et sociétales. À défaut de réparer ses torts, l’Homme doit au minimum s’adapter à des contraintes qu’il a lui-même causées. Nous oublions souvent que l’être humain n’est qu’une espèce parmi toutes celles qui peuplent la planète. En réalité, lorsque nous parlons de sauver la planète, c’est de l’espèce humaine dont il est question. Car en effet, Terre Mère souffre, mais elle ne mourra pas, même si nous disparaissons.
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